Lee Miller, Saint-Malo assiégée, 13-17 août 1944

Lee Miller, Saint-Malo assiégée, 13-17 août 1944

Quand ? : 18 juin – 29 septembre 2024
Où ? : Chapelle Sainte-Victoire
4, rue de la Victoire
Saint-Malo (intra-muros)

Débarquée à Omaha Beach le 12 août 1944, Lee Miller, la photographe du magazine Vogue accréditée auprès de l’armée américaine, arrive à Saint-Malo le 13 août. Chargée par le magazine d’un reportage sur les Affaires Civiles, elle pense la ville libérée. Armée de son Rolleifleix et d’un plan du Syndicat d’initiative, elle se retrouve, seule photographe de presse, à couvrir les violents combats qui conduiront à la Libération de Saint-Malo, le 17 août 1944. Elle photographie les réfugiés qui sortent de l’Intra-Muros lors du cessez-le-feu du 13, pénètre dans la vieille ville dévastée et assiste à l’assaut final de la citadelle d’Alet, à son bombardement au napalm et à la reddition allemande. Son reportage, texte et photos, paraîtra dans le Vogue britannique, en partie censuré. Suivant les troupes américaines, elle quitte Saint-Malo le 20 août et poursuit sa route vers Rennes, Paris, l’Est de la France, l’Allemagne et les camps de concentration.

Cette exposition rassemble 54 clichés exceptionnels, témoins de ces cinq jours historiques.

Commissaires d’exposition : Hélène Gédouin & Muriel Montserrat
Directeur artistique : Sitor Senghor

Infos :
Dossier de presse (pdf)


© Sitor Senghor

Chapelle de la Victoire, Saint-Malo intra-muros

© Archives Lee Miller, Royaume-Uni 2024

David E. Scherman, Lee Miller et des enfants à Saint-Malo, août 1944

© Archives Lee Miller, Royaume-Uni 2024

Lee Miller, rue de Saint-Malo intra-muros en ruine, 15 août 1944

© Archives Lee Miller, Royaume-Uni 2024

Lee Miller, prisonniers allemands sortant du fort d’Aleth sous le regard de soldats américains, 17 août 1944

Jérémie Lenoir, Topologies

Jérémie Lenoir, Topologies

Quand ? : 20-30 mars 2024
Où ? : 7, rue du Thorigny
75003 Paris

L’association à but non lucratif Au Hasard des 7 lézards est une histoire d’amitié initialement entre 7 personnes, qui dure depuis plus de 30 ans. En pratique, c’est une histoire de curiosité, de recherches, de découvertes… de volonté partagée de rencontrer des artistes contemporains, de les découvrir dans leur contexte (atelier, courant, époque) de présenter et d’acquérir une œuvre en commun à la majorité des voix.

Après avoir exposé en septembre 2022 les 43 acquisitions de l’association réalisées de 2007 à 2022, les Lézards sont fiers, aujourd’hui, de décerner un prix à l’artiste qui aura le plus marqué le dernier cycle d’acquisitions (2019-2022). Jérémie Lenoir est le premier récipiendaire de ce prix qui se traduit par exposition personnelle en galerie pendant une dizaine de jours.

Depuis près de 15 ans, les travaux photographiques de Jérémie Lenoir, mix-média et installations construisent une anthropologie des paysages contemporains. De la photographie, rien que de la photographie, toujours de la photographie.
Hyperréalistes, abstraites, figuratives, dans un dialogue entre réel et chimères, présence et absence, recul et abandon, les images revendiquent un parti pris artistique radical et questionnent notre capacité à regarder, comprendre et s’approprier nos paysages.
Alors que voyons-nous ? Nous projetons dans ces œuvres nos propres références artistiques comme notre vision d’un monde enfantin, onirique, scientifique ou purement sensoriel… nous y lisons des cosmogonies multiples que Jérémie Lenoir vous invite à décrypter, convaincu de l’impérieuse nécessité de créer, par l’imaginaire, une intimité avec le monde qui nous entoure.

Infos :
Communiqué de presse (pdf)
7lezards.net
www.jeremielenoir.com



© Jérémie Lenoir

Chantier, Achères, 2012
Tirage direct sur Dibond
80 x 80 cm

© Jérémie Lenoir

Stockage, Duisburg, 2020
Tirage direct sur Dibond
120 x 120 cm

© Jérémie Lenoir

Stockage, Amsterdam 2021
Tirage direct sur Dibond
80 x 80 cm

© Jérémie Lenoir

#6559115, Salt Lake, 2017
Tirage direct sur Dibond
80 x 80 cm

© Jérémie Lenoir

Topologie #9, 2024
(Mine, Golconda, 2017)
Peinture goudron et encrage blanc sur Dibond
50 x 50 cm

Kimiko Yoshida

Kimiko Yoshida, L’éloge de l’ombre (Made in Kyoto)

Quand ? : 10 novembre – 23 décembre 2023
Où ? : Galerie Orbis pictus
7, rue du Thorigny
75003 Paris

Dans le cadre de l’édition 2023 de Paris Photo, et s’inscrivant dans le parcours Photo Days du mois de la photo, la Galerie Orbis pictus expose le travail de Kimiko Yoshida, la plus grande photographe japonaise vivante.

Spécialiste emblématique de l’autoportrait, affranchie des règles et des codes de la profession, Kimiko pose toujours un œil neuf sur notre société sans pour autant oublier ses traditions ancestrales.

L’artiste nous présente aujourd’hui des œuvres élaborées avec de prestigieux artisans, trésors nationaux vivants, fournisseurs de la cour impériale, pour nous livrer des images laquées (urushi-e) : des motifs anciens sont ainsi appliqués à la laque et poudre d’or ou d’argent sur des autoportraits de l’artiste imprimés sur toile mate.

Il en résulte une double image, une image ancienne superposée comme par transparence sur une image contemporaine.

Infos :
Communiqué de presse (pdf)
www.kimiko.fr
orbispictus.art



© Kimiko Yoshida

Urushi-e (Hokusai sur Mao)
Impression pigmentaire sur toile mate, laque japonaise, poudre d’or, cadre or
71,5 x 71,5 cm

© Kimiko Yoshida

Urushi-e (Sakura sur Botticelli)
Impression pigmentaire sur toile mate, laque japonaise, poudre d’or, cadre or
71,5 x 71,5 cm

© Kimiko Yoshida

Le Dit Genji XLIV (Athena), 2022
Impression pigmentaire sur toile mate, laque japonaise, poudre d’or, kakejiku
200 x 110 cm

© Kimiko Yoshida

Le Dit Genji LVIII (Phoenix), 2022
Impression pigmentaire sur toile mate, laque japonaise, poudre d’or, kakejiku
200 x 110 cm

© Kimiko Yoshida

Le dit du Genji XII
Impression pigmentaire sur toile mate, laque japonaise, poudre d’argent, cadre argent
97,5 x 97,5 cm

© Kimiko Yoshida

Le dit du Genji XXI
Impression pigmentaire sur toile mate, laque japonaise, poudre d’or, cadre or
97,5 x 97,5 cm

Ernest Dükü 6 for the future @ Awalé en éclats (2023)

Ernest Dükü, Invisible Ancestor

Quand ? : 8 septembre – 3 octobre 2023
Où ? : Knust und Kunz
Ludwigstr. 7
80539 Munich

Notre monde est peuplé de connaissances diverses qui interfèrent dans nos vies humaines et immatérielles. Dans l’univers Akan les ancêtres sont des âmes qui sont présentes mais que l’on ne peut voir. À l’instar des Boson, une des quatre énergies quantiques dévoilées par la physique nucléaire, que nous ne pouvons voir à l’œil nu, les ancêtres nous accompagnent sans que nous puissions les déceler.

Ernest Dükü met en évidence dans cette exposition « Invisible Ancestor », les Boson, particules de lumière quantique avec les Boson Akan qui, à leur manière, nous offrent leur lumière pour accéder à la compréhension de la complexité du monde.

Info :
Bio (pdf)
Web


© Ernest Dükü

Rêve orange @ Chaos cosmique all this times (2023)
Encre et acrylique sur papier Canson noir
H65 x L50 cm

© Ernest Dükü

6 for the future @ Awalé en éclats (2023)
Encre et acrylique sur papier Canson noir
H65 x L50 cm

© Ernest Dükü

Ô sortie du froid TUM TUM @ Maatancestor FRH isotope 004 (2018)
Encre, acrylique, aquarelle, stylo et collage sur papier froissé
H80 x L70 cm

 

© Jesse A. Fernández

Jesse A. Fernández, Vanitas

Quand ? : 12-14 mai 2023
Où ? : Photodoc
Halle des Blancs Manteaux
75003 Paris

À Palerme il existe un cimetière qui ne ressemble à aucun autre : les catacombes du couvent des Capucins. Depuis 1599 et pendant près de trois siècles, toute une société s’y est fait inhumer, des plus humbles aux plus nobles, princes, évêques et notables. Couchés, debout, isolés ou en groupe, ces morts n’ont pas été mis au tombeau, cachés à tout jamais des yeux des vivants. Ici, réellement mis en scène, ces morts, devenus cadavres, sont bouleversants car la momification leur a conservé de manière particulièrement troublante attitudes, expressions et vêtements.

En noir et blanc, utilisant la seule lumière naturelle qui, parcimonieusement, s’échappe de quelques soupiraux, c’est un reportage hallucinant qu’a réalisé Jesse A. Fernández en 1980 pour son amie Anne de Margerie alors directrice des Éditions du Chêne. En images saisissantes, poignantes jusqu’à l’insoutenable parfois, la réalité expressive de ces momies semble nous inviter à suivre un opéra funèbre et grandiose dans lequel la gloire, la vanité, la misère et la déchéance du monde tiendraient les premiers rôles.

La juxtaposition d’une personnalité et de « sa momie », comme aurait très bien pu l’imaginer Jesse A. Fernández, permet au visiteur de Photo Doc de regarder sans
détourner les yeux cette humanité figée et sacralisée, sauvegardée dans l’insolite couvent des Capucins. Les diptyques que la galerie présente permettent d’en percevoir aujourd’hui tout le sens.

Infos :
Communiqué de presse (pdf)
orbispictus.art



© Jesse A. Fernández

Échec et mat
Marcel Duchamp, New York, 1956
Catacombes du couvent des capucins, Palerme, 1980
Vintage and modern silverprints

© Jesse A. Fernández

Dandy
Catacombes du couvent des capucins, Palerme, 1980
Salvador Dali, New York, 1958
Vintage and modern silverprints

© Jesse A. Fernández

Prémonition
Miles Davis, Newport Jazz Festival, Newport, 1960
Catacombes du couvent des capucins, Palerme, 1980
Vintage and modern silverprints

© Jesse A. Fernández

Succès
Catacombes du couvent des capucins, Palerme, 1980
Françoise Sagan, New York, 1956
Vintage and modern silverprints